Comment a-t-on pu en arriver là ? Nous sommes beaucoup à se l’être demandé à la suite des élections belges, européennes et à la dissolution de l’assemblée en France. Une partie de la réponse réside peut-être du côté du paysage médiatique, et de l’effort fournit par l’extrême droite pour garantir sa légitimité. Entre l’empire Bolloré, les publicités ciblées sur les réseaux sociaux, la séduction des jeunes apolitiques sur TikTok et les attaques coordonnées sur Twitter, l’extrême droite déploie tous les moyens pour imposer son discours et étendre son influence.

Comment l’extrême droite est-elle parvenue à conquérir l’Europe ? Comment a-t-elle réussi à faire oublier ses origines ? A changer si drastiquement son image ? Cet article explore des pistes de réponses au travers de l’analyse des stratégies communicationnelles de l’extrême droite française et flamande.

Cibler son public : La stratégie payante des réseaux sociaux

Un Français sur deux s’informe sur les réseaux sociaux, selon une étude de Dentsu de 2023^[1]. Il est possible de cibler un public beaucoup plus finement. Les outils numériques permettent de prendre en compte les caractéristiques sociaux-démographiques et les préférences politiques afin d’adapter le format publicitaire. Ce type de publicité est très utilisé lors des campagnes. En France, le RN est le parti qui a dépensé le plus d’argent pour des publicités ciblées sur Facebook pour les européennes.^[2] Depuis 2019, le groupe a dépensé 600.000 euros au réseau social.

En Belgique, l’extrême droite adopte la même stratégie. Le Vlaams Belang, est également le parti investissant le plus les publicités sponsorisées sur les réseaux sociaux du groupe Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp)^[3]. Pour les élections de 2024, le Vlaams Belang a déboursé 449.757 euros rien que pour le dernier mois de campagne électorale. Il est important de comprendre que c’est autour de Tom Van Grieken que s’est construite toute la communication du Vlaams Belang. Quand il accède à la direction du parti en 2014, il n’a que 28 ans, et le parti est en miettes. On connaît la suite de l’histoire, le Vlaams Belang ne cesse de progresser depuis lors, et obtient 18,50% des scrutins en 2019^[4], puis 22,7% en 2024^[5]. Ce sont ses connaissances très fines en communication qui ont permis à cet ancien publicitaire de faire renaitre l’extrême droite flamande de ses cendres. Investir dans les réseaux sociaux lui a permis de cibler son public, de rajeunir son parti, mais aussi de contourner les médias traditionnels, et donc le cordon sanitaire. Tom Van Grieken est de loin la personnalité politique belge la plus suivie sur Facebook, avec plus de 500 000 abonné.e.s, et fait également de très bons scores sur Instagram et Tiktok.

Au RN, le leader du parti Jordan Bardella cumule quant à lui 1,7 millions d’abonné.e.s, ce qui fait de lui la troisième personnalité politique la plus suivie derrière Jean-Luc Mélenchon (2,4M) et Emmanuel Macron (4,5M). Ce nombre est très impressionnant au vu du peu de temps passé en politique. En Belgique comme en France, l’idée est la même : tout miser sur de nouveaux leaders politiques auxquels les plus jeunes peuvent s’identifier, et les mettre en scène dans leurs vies quotidiennes sur les réseaux. Cette communication permet de marquer une rupture factice avec leurs origines fascistes. Cela semble convaincre un jeune militant RN de 21 ans, qui déclare sur Arte : « On est loin des idées 90, et si on refait les histoires de toutes les familles politiques, c’est plus les mêmes idées qu’il y a 40 ans, tout le monde évolue. »^[6] Quelques Tiktok et une nouvelle tête de parti semblent pouvoir faire accepter le pire : un parti qui doit son existence au racisme, les fondateurs qui étaient des nazis, et de la participation de Jean-Marie Le Pen à la torture en Algérie^[7].

Lors des discours mobilisant de larges audiences et des meetings, les candidats d’extrême droite mobilisent le « dog whistel »^[8]. Lorsque leurs discours s’adoucissent, iels utilisent des termes utilisés par la tranche la plus radicale de leurs électorats. Cette stratégie de sous-discours permet à la fois de conserver leurs électeur.ice.s de longue date, tout en se dédiabolisant auprès des nouveaux.elles.

Extrême-droitisation des médias

Les réseaux sociaux ne sont pas coupés des médias traditionnels. Les extraits télévisés d’émissions telles qu’Europe1, CNews et Touche pas à mon poste, sont massivement diffusées sur les réseaux sociaux, et normalisent les idées d’extrême droite. L’islamophobie, la xénophobie, et le racisme sont la colonne vertébrale de ces chaines d’information. En 2019 à la suite d’un fait divers concernant une femme voilée, Cnews organise 85 débats sur le voile en l’espace d’une semaine, et aucune femme voilée ne figurait parmi les 286 invité.e.s.^[9] Sur Europe 1, dans la grande interview de Sonia Moubrak, les élus politiques de droite et d’extrême droite ont accaparés 93% du temps de parole^[10]. Les invités politiques ne dérogent pas non plus à la règle, puisque sur 75 d’entre elleux, 71 invité.e.s déploient des argumentaires conservateurs et réactionnaires.

Bolloré a la mainmise sur les médias français. En 2015, lorsqu’il rachète Canal, la chaîne se transforme et supprime plusieurs programmes à succès, tels que Les Guignols de l’info, du Zapping, et de l’Investigation^[11]. Il a d’ailleurs affirmé sur Canal « qu’un peu de terreur faisait bouger les gens ». En 2021 lorsqu’il rachète Europe 1, la rédaction s’était mise en grève pendant une semaine et dénonçait une « CNewsisation » des médias^[12]. Très vite, des journalistes de Cnews sont transférés vers Europe 1. Le grand journal suit le mouvement, lorsque Bolloré décide de remplacer l’ancien directeur Jérôme Bellay, par le chroniqueur Cnews Jérôme Béglé.

Lors des présidentielles de 2022, le milliardaire a largement mis en avant Eric Zemmour, avec qui il est ami.^[13]À la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, il suspend l’émission radiophonique de Sophie Davant, afin d’y mettre à la place une émission politique animée par Cyril Hanouna^[14]. L’animateur de Tpmp a d’ailleurs reçu Sarak Knaffo la compagne d’Eric Zemmour, et a appelé en direct Jordan Bardella afin d’initier une coalition entre le RN et Reconquête^[15].

Boloré pousse la fenêtre d’Overtone toujours plus loin, et a grandement contribué à la banalisation des idées les plus réactionnaires. C’est désormais l’ensemble du paysage médiatique français qui est contaminé par l’extrême droite. Au sein de la presse généraliste, des journalistes très populaires suivent le pas, Léa Salamé a évoqué le concept de « grand remplacement »^[16]. D’autres, comme Karine Lemarchand ou Thomas Sotto, offrent à Marine Le Pen des interviews très flatteuses, et la décrivent comme une femme « joyeuse », « moderne », et qui « adore les chats ». Une enquête de Tagaday montre que durant les européennes, Bardella a bénéficié d’une surexposition médiatique qui l’a nettement avantagé par rapport aux autres candidats^[17].

Bien qu’en Belgique le paysage sanitaire ? audiovisuel ? y soit moins pollué, on y observe un mouvement similaire qui fragilise le cordon sanitaire. George-Louis Bouchez ne considère pas le Vlaams Belang comme un parti extrémiste, et a débattu avec Tom Van Grieken en avril 2022 sur le plateau Ter Zak^[18]. La nouvelle émission flamande « Het Conclaaf » réunit régulièrement les présidents de tous les partis politiques, dont le Vlaams Belang.

Harcèlement et intimidation

Dans une interview accordée à Blast, Nikos Smyrnaios spécialiste des médias numériques, expose l’investissement massif sur les nouveaux réseaux sociaux tel que Tiktok^[19]. L’objectif est d’atteindre des personnes apolitiques, et de présenter le RN comme un parti adouci, et Bardella comme une personne ordinaire et sympathique.

A l’inverse, les utilisateurs de X (ex-twitter) sont très politisés^[20]. Ce réseau social n’est donc pas utilisé pour convaincre des masses apolitiques, mais plutôt pour organiser des campagnes de dénigrement visant des adversaires politiques. Le cyberharcèlement vise en particulier les femmes et les minorités. Selon Amnesty France, 76% des femmes ont déjà subi des violences en ligne^[21]. Entre 80 et 90% des femmes journalistes racisées subissent des violences en ligne selon l’Unesco^[22]. Ces attaques impactent les victimes dans la vie réelle, mais aussi la vie politique dans son ensemble, puisque 32% des victimes cessent de publier leurs opinions sur les réseaux. Sur Twitter, de plus en plus d’utilisateurs quittent la plateforme à cause des violences qu’ils y subissent, et du manque de modération^[23]. Ce sont donc des opérations de silenciation.

La députée insoumise Rima Hassan par exemple, a été victime de harcèlement en ligne tout le long de sa campagne. Son numéro de téléphone privé a été publié, et elle reçoit régulièrement des menaces de mort et de viol^[24]. La journaliste Nadia Daam a quant à elle été victime de cyberharcèlement provenant de sphères masculinistes^[25]. Ses harceleurs se sont attaqués à sa fille qui avait 13 ans à l’époque, en se rendant dans son collège afin de lui donner une lettre contenant des menaces de viol. Ils ont également cambriolé son domicile personnel. Nadia Daam a été contrainte de suspendre son activité professionnelle, et de réduire ses sorties dans des lieux publics. L’ONU s’est déjà inquiété des attaques récurrentes visant Rokhaya Dialo^[26]. Elle est très fréquemment la cible de mouvements d’extrême droite, et de personnalités issues de mouvements dits « laïcs ». Et en 2021 le youtubeur Papacito a publié une vidéo de lui tirant sur un mannequin représentant un électeur de Jean-Luc Mélenchon^[27].

La liste est malheureusement encore longue. Ce qui est important de comprendre, c’est la dimension politique de ce type de cyberharcèlement. D’une part ces attaques visent à silencier les voix de gauche, et celle des femmes et des minorités. D’autre part, les violences en ligne ne se produisent pas dans un vide social ; elles sont influencées par les structures et les dynamiques de pouvoir existantes dans la société. Si le cyberharcèlement est porté par le sexisme, le racisme, et la xénophobie, il est logique que ces attaques s’intensifient avec la montée de l’extrême droite. Ainsi, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, on observe une augmentation des menaces et injures racistes. Plusieurs journalistes comme Karim Rissouli, Nassira El Moaddem, et Mohamed Bouhafsi ont récemment pris la parole à ce sujet^[28].

Pour une nouvelle esthétique à gauche

Les journalistes portent une lourde part de responsabilité dans la montée de l’extrême droite. La concentration des médias français dans les mains de ses sympathisants est dangereuse et antidémocratique. L’écosystème médiatique est pollué par des voix réactionnaires qui y sont amplifiées et légitimées. Pour y faire face, il est nécessaire de soutenir la presse indépendante, et les comptes sur les réseaux sociaux qui créent du contenu éducatif et politique.

L’extrême droite ne gagne pas pour la qualité de ses idées ou la solidité de son programme qui est en plus d’être raciste est profondément antisocial, mais bien pour son sens de la communication. A ce sujet, le tiktokeur et militant Lodoniri déclare « Le RN a gagné par son sens de l’esthétique. Le RN ne gagne pas par rationalité, ils sont mauvais, ils mentent, ils ne proposent rien d’intéressant pour le peuple ». Selon lui, c’est d’autant plus le cas aujourd’hui, à l’aire des médias numériques et des réseaux sociaux. Il existe un mépris de ce type d’esthétique à gauche car il y a tradition intellectuelle et académique, « Oui on a des bons arguments, mais il faut qu’on travaille notre esthétique parce que l’humain n’est pas fait que de raison ». Face à cette machine bien huilée, il est nécessaire de réinventer à notre tour d’autres stratégies de communication, de prendre au sérieux les créateurs de contenus, et d’investir davantage les réseaux sociaux.

1. Les nouveaux usages de l’information sur les réseaux sociaux

   Une étude réalisée par dentsu france en partenariat avec Loopsider. (s. d.). Dentsu. https://www.dentsu.com/fr/fr/nos-dernieres-actualites/etude-nouveaux-usages-reseaux-sociaux-dentsu-loopsider ↑

2. Lesueur, C. (2023, 2 juin). La très chère publicité Facebook des eurodéputés RN, entre dépenses record et prestataires amis. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/02/la-tres-chere-publicite-facebook-des-eurodeputes-rn-entre-depenses-record-et-prestataires-amis_6175830_823448.html ↑
3. De Flandre, F.-. L. (2024, 7 juin). Le Vlaams Belang est le parti qui a dépensé le plus sur Meta pendant le dernier mois de campagne. vrtnws.be. https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2024/06/07/le-vlaams-belang-est-le-parti-qui-a-depense-le-plus-sur-meta-pen/ ↑
4. Soir, P. L. (2019, May 26). Flandre: tous les résultats des élections régionales 2019 (carte interactive). Le Soir. https://www.lesoir.be/225961/article/2019-05-26/flandre-tous-les-resultats-des-elections-regionales-2019-carte-interactive ↑
5. Delannois, C. (2024, June 9). Elections régionales 2024 : Découvrez les résultats en Flandre. Trends-Tendances. https://trends.levif.be/a-la-une/politique-economique/flandre/elections-regionales-2024-voici-les-resultats-en-flandre/ ↑
6. ARTE. (2024, June 4). France : la jeunesse n’emmerde plus le RN | ARTE Reportage [Video]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=EIyPE6HJN1M ↑
7. Massol, N. (2024, 6 février). Jean-Marie Le Pen et la torture en Algérie : « La nuit, il allait à la recherche de suspects » . Libération. https://www.liberation.fr/politique/elections/jean-marie-le-pen-et-la-torture-en-algerie-la-nuit-il-allait-a-la-recherche-de-suspects-20240206_IRWYYLEPOZEIJJTABY46LWUQI4/ ↑
8. BLAST, Le souffle de l’info. (2024, 5 juin). BARDELLA, M. MARÉCHAL. . . : TIKTOK, NOUVELLE ARME DE L’EXTRÊME DROITE AUX ÉLECTIONS [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=d5-GgchuCgs ↑
9. Andraca, R. (2019, 17 octobre). Une semaine sur les chaînes d’info : 85 débats sur le voile, 286 invitations et 0 femme voilée. Libération. https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/17/une-semaine-sur-les-chaines-d-info-85-debats-sur-le-voile-286-invitations-et-0-femme-voilee_1758162/ ↑
10. BLAST, Le souffle de l’info. (2024b, juin 25). ASCENSION DE L’EXTRÊME DROITE : LES MÉDIAS COMPLICES ET COUPABLES [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=e2XCAqazClY ↑
11. De Radio France, C. I. (2022, 5 février). L’empire médiatique de Vincent Bolloré ne cesse de croître. France Culture. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-enquete-des-matins-du-samedi/l-empire-mediatique-de-vincent-bollore-ne-cesse-de-croitre-2177895 ↑
12. L’Express. (2021, 21 juin). Grève à Europe 1 : tout comprendre au conflit entre la direction et les salariés. L’Express. https://www.lexpress.fr/economie/medias/greve-a-europe-1-tout-comprendre-au-conflit-entre-la-direction-et-les-salaries_2153318.html ↑
13. Monde, L. (2022, 22 janvier). Eric Zemmour rend « hommage » à Vincent Bolloré et le qualifie de « patriote qui veut défendre la France » . Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/01/22/pour-eric-zemmour-vincent-bollore-est-tres-conscient-du-danger-de-civilisation-qui-nous-guette_6110496_6059010.html ↑
14. Y.L. (2024, 17 juin). Élections législatives 2024 : « je suis un peu sous le choc. . . » Cyril Hanouna remplace Sophie Davant sur Europe 1. ladepeche.fr. https://www.ladepeche.fr/2024/06/17/elections-legislatives-2024-je-suis-un-peu-sous-le-choc-cyril-hanouna-remplace-sophie-davant-sur-europe-1-pour-parler-politique-12022200.php ↑
15. Masson, M. (2024, 14 juin). Cyril Hanouna appelle Jordan Bardella en direct : « Grotesque, gerbant » , « entremetteur de l’extrême droite » . . . la. midilibre.fr. https://www.midilibre.fr/2024/06/14/cyril-hanouna-appelle-jordan-bardella-en-direct-grotesque-gerbant-entremetteur-de-lextreme-droite-la-sequence-de-tpmp-ne-passe-pas-12015931.php ↑
16. BLAST, Le souffle de l’info. (2024b, juin 25). ASCENSION DE L’EXTRÊME DROITE : LES MÉDIAS COMPLICES ET COUPABLES [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=e2XCAqazClY ↑
17. BLAST, Le souffle de l’info. (2024b, juin 23). DÉSASTRE MÉDIATIQUE : LES CHIENS ABOIENT. . . POUR QUE LE RN PASSE [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=E15S580IeP4 ↑
18. Belga, L. R. A. (2022, 25 avril). Bouchez répond à ceux qui l’accusent d’avoir brisé le cordon sanitaire : « Voir Marine Le Pen diffuser son programme,. . . La Libre.be. https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2022/04/22/georges-louis-bouchez-se-defend-davoir-brise-le-cordon-sanitaire-voir-marine-le-pen-diffuser-son-programme-ca-ca-ne-pose-pas-de-probleme-JTBL3WUOFNBNTFUWUZ7ICETPD4/ ↑
19. BLAST, Le souffle de l’info. (2024, 5 juin). BARDELLA, M. MARÉCHAL. . . : TIKTOK, NOUVELLE ARME DE L’EXTRÊME DROITE AUX ÉLECTIONS [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=d5-GgchuCgs ↑
20. BLAST, Le souffle de l’info. (2024, 5 juin). BARDELLA, M. MARÉCHAL. . . : TIKTOK, NOUVELLE ARME DE L’EXTRÊME DROITE AUX ÉLECTIONS [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=d5-GgchuCgs ↑
21. Violence en ligne à l’égard des femmes : l’inefficacité de Twitter. (s. d.). Amnesty France. https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/violence-en-ligne-a-legard-des-femmes-inefficacite-twitter ↑
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23. La cyberviolence, la politique et Twitter. (s. d.). Flint. https://flint.media/posts/138-la-cyberviolence-la-politique-et-twitter#violence ↑
24. Mediapart. (2024, 25 avril). Palestine : « C’est la liberté d’expression qu’on veut censurer » [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=dGSdufHZdoc ↑
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26. Magnaudeix, M. (2024, 12 mars). Des expertes de l’ONU s’inquiètent du « harcèlement » de Rokhaya Diallo en France. Mediapart. https://www.mediapart.fr/journal/france/110224/des-expertes-de-l-onu-s-inquietent-du-harcelement-de-rokhaya-diallo-en-france ↑
27. Franceinfo. (2022, 13 septembre). Jean-Luc Mélenchon dépose une nouvelle plainte contre le Youtubeur Papacito. Franceinfo. https://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/jean-luc-melenchon-depose-une-nouvelle-plainte-contre-le-youtubeur-papacito_5358559.html ↑
28. C à vous. (2024, 26 juin). Plusieurs journalistes cibles d’injures racistes – Le 5/5 – C à Vous – 26/06/2024 [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=9F9pEMQen-g ↑